Luttons contre les idées reçues sur le tri et le recyclage
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- La France est très en retard sur le recyclage des emballages
- L’éco-contribution collectée par Citeo s’apparente à une taxe qui sert à enrichir l’industrie du recyclage
- Citeo ne souhaite pas que les emballages disparaissent
- Le recyclage des emballages, ça coûte trop cher.
- Le recyclage est l’alibi de l’usage unique car on ne peut pas recycler à l’infini
- L’éco-contribution pèse sur le coût du produit pour le consommateur
- Le principe Pollueur/Payeur et de la REP est un permis de polluer
- L’éco-conception, c’est du greenwashing / Les entreprises ne font rien pour réduire les emballages
- Les consignes de tri sont différentes et confuses
- Le Point Vert est très mal compris, on pense qu’il veut dire « recyclable »
La France n’a pas à rougir de ses résultats : en 2022, 65,5% des emballages étaient recyclés (contre 18% en 1992) et 63% pour les papiers. Avec un recyclage réalisé à 83,6% en France, contrairement à d’autres pays qui exportent davantage.
- En 2022, 65,5% des emballages ménagers ont été recyclés, soit 3,6 millions de tonnes, et 63% des papiers graphiques ont été recyclés, soit 1 millions de tonnes.
- La collecte sélective s’est mise en place plus tardivement en France (1992) mais au profit d’un recyclage local : 80% des emballages de la France métropolitaine sont recyclés en France, 19% en Europe et 1% ailleurs dans le monde.
- Le tri est devenu le premier geste des Français pour l’environnement.
- La France a fait le choix de se doter de filières de recyclage favorisant la recherche de débouchés pérennes. Elle a des taux remarquables de recyclage des emballages en verre (88%) par exemple.
- En Europe, les règles de calcul du taux de recyclage ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre. Ex : l’Allemagne prend en compte les déchets qui partent à l’incinération dans les taux de recyclage alors qu’en France, on ne comptabilise que les matériaux réellement réutilisés. Il est donc difficile de comparer.
- Pour autant, Citeo ne se satisfait pas de la situation actuelle, notamment des 30% de taux de recyclage des emballages en plastique, qu’il faut absolument faire progresser.
- La stratégie de Citeo vise à apporter une solution « 3 R » (réduire par l’éco-conception, réutiliser avec le réemploi des emballages, et recycler) pour 100% des emballages ménagers et des papiers graphiques.
- Les actions de Citeo pour trouver des solutions à 100% des emballages et des papiers et réduire leur impact sur l’environnement :
- Programmes de R&D pour que les fabricants produisent des emballages entièrement recyclables
- Simplification du geste de tri pour accélérer la collecte et le recyclage : tous les emballages, y compris en plastique, vont dans le bac de tri
- Plus de points de collecte dans l’espace public et en dehors du domicile (lieux de loisirs, parcs…)
- Construction de filières en cours pour recycler les plastiques complexes
Pour en savoir plus :
L’éco-contribution collectée par Citeo s’apparente à une taxe qui sert à enrichir l’industrie du recyclage
La contribution des entreprises finance l’économie circulaire ! 12 milliards d’euros ont été versés depuis 1992 par les entreprises pour créer nos différentes filières de recyclage. Cet argent finance les programmes pour réduire les emballages et papiers et les rendre mieux recyclables, les solutions de recyclage et de réemploi.
- À travers les éco-contributions des entreprises, Citeo finance 73% des coûts brut de référence des opérations de collecte, tri et traitement des emballages ménagers.
- En complément du financement de la collecte sélective, Citeo mène des appels à projets pour accélérer les performances de recyclage. Avec le Plan de performance des territoires, Citeo investit 190 millions d’euros sur la période 2018-2022 dans des projets d’amélioration de la collecte, de modernisation de centres de tri et de simplification du geste de tri.
- Les activités de Citeo sont réalisées grâce au financement des entreprises, sans but lucratif : ses actionnaires ne perçoivent pas de dividende. Le résultat net de Citeo est nul. Les éco-contributions des clients de Citeo qui ne sont pas utilisées lors d’un exercice comptable sont réinvesties sous formes d’appels à projets auprès des collectivités locales et des entreprises.
Pour en savoir plus :
Citeo ne souhaite pas que les emballages disparaissent
À quoi sert l’emballage ? Il protège les produits des chocs, des variations de températures et évite le gaspillage. Pour les produits frais, c’est un garant important de la sécurité alimentaire. Il informe aussi le consommateur. Alors peut-on se passer de l’emballage ? Il n’y a pas de réponse simple, tout dépend de nos choix de consommation. Quand on peut supprimer les emballages inutiles ou remplacer des emballages à usage unique par des emballages réemployables, faisons-le ! Citeo accompagne les fabricants et les marques dans la voie de la réduction des impacts environnementaux de leurs solutions.
- Qu’est-ce que le juste emballage ? Le juste emballage, c’est conserver les fonctionnalités de l’emballage et éviter le gaspillage du produit, tout en réduisant au maximum ses impacts sur l’environnement.
Pour en savoir plus :
Le recyclage des emballages, ça coûte trop cher.
Le recyclage a un coût, mais c’est un investissement nécessaire pour protéger notre environnement. Créateurs d’emplois et de ressources, il répond aux défis environnementaux de notre consommation. Son coût est financé à 80 % par la contribution des entreprises à travers à la Responsabilité élargie des producteurs et le tarif Citeo. Leur principe : plus un emballage est difficile à recycler, plus l’entreprise paie pour son éco-conception, son tri et son recyclage.
- Les entreprises financent à 73% les coûts des collectivités pour la collecte sélective, le tri et le recyclage des emballages et des papiers. Ce qui représente plus de 800 millions d’euros par an.
- La part restante est financée par la revente des matériaux d’emballages et papiers et recyclés et si ce n’est pas suffisant, par la fiscalité locale (taxe/redevance d’enlèvement des ordures ménagères).
- Le tarif de contribution de Citeo est conçu pour réduire les emballages. Il tient compte en fonction du type de matériau utilisé, de son poids et du nombre d’unités mises sur le marché, avec un système de malus progressifs pour encourager l'abandon des emballages non recyclables ou perturbateurs du recyclage et quatre bonus cumulables pour encourager l'écoconception et la sensibilisation au geste de tri.
- Citeo propose aux collectivités des solutions pour optimiser les coûts du recyclage : développer l’apport volontaire, investir dans des centres de tri plus performants, déployer la simplification des consignes de tri, adapter les fréquences de collecte.
- L’industrie du recyclage est créatrice d’emplois : en France on compte 30 000 emplois à temps plein, toute filière de recyclage confondues. La collecte sélective mobilise dix fois plus de postes que l’incinération pour une même quantité de déchets traités (Ordif - 2013).
Pour en savoir plus :
Le recyclage est l’alibi de l’usage unique car on ne peut pas recycler à l’infini
Certains matériaux d'emballages se recyclent parfaitement (verre, acier, aluminium) avec des avantages importants en termes d’économie de ressources naturelles et d’émission de CO2. Et quand les conditions logistiques sont réunies, le réemploi des emballages, peut être une solution performante d’un point de vue environnemental.
- Chaque tonne d’aluminium recyclée permet d’économiser 95% de l’énergie nécessaire à la fabrication de l’aluminium, et chaque tonne d’acier recyclée permet d’économiser jusqu’à 70% de l’énergie nécessaire à la production d’acier.
- Certaines matières comme les plastiques ou les papiers et cartons peuvent être recyclés entre 5 et 7 fois : c’est pourquoi les nouvelles technologies de recyclage que nous suivons de près , comme le recyclage chimique, avancent rapidement pour permettre un recyclage à l’infini et un retour à des débouchés identiques (emballage) et recyclables à nouveau.
Pour en savoir plus :
L’éco-contribution pèse sur le coût du produit pour le consommateur
L’éco-contribution finance directement le recyclage des emballages des produits achetés par les consommateurs. Elle entre dans les coûts de production des entreprises. Mais concernant l’emballage, elle représente moins de 1% du prix du produit pour le consommateur. Les petites rivières faisant les grands fleuves, Citeo collecte plus de 800 millions d’euros chaque année pour le recyclage des emballages et papiers, mais aussi pour investir dans des solutions pour réduire nos déchets à la source.
- Selon le principe de la REP, les entreprises prennent en charge le coût de traitement des emballages mis sur le marché. Pour chaque produit emballé et distribué, l’entreprise paie un montant allant de quelques centimes (0,001€) à quelques dizaines de centimes d’euros.
- Ce montant est généralement inférieur à 1% du prix de vente d’un produit. Par exemple 0,0022 € pour une canette en métal, 0,069 € pour une barquette en plastique.
- Chaque année, cela représente plus de 800 millions d’euros qui permettent de financer l’équipement des foyers en bacs de tri, la collecte/le ramassage des bacs et conteneurs dans la rue, les opérations de préparation au recyclage (centres de tri). Soit le financement de 73% du coût de la collecte sélective pour nos emballages.
Pour en savoir plus :
Le principe Pollueur/Payeur et de la REP est un permis de polluer.
C’est un permis de recycler ! Car avant 1992, la collecte sélective se limitait aux emballages en verre. En moins de 30 ans, grâce à la REP et au financement des entreprises, des filières de recyclage françaises se sont développées pour chaque matériau d’emballage ménager mais aussi pour plus de 20 familles de produits (électroménager, pneus, vêtements…). Une réussite qui continue de se développer en France et dans le monde.
- Depuis 1975, la loi établit la responsabilité élargie du producteur (REP) qui rend les entreprises responsables des emballages qu’elles mettent sur le marché.
- Pour organiser la REP, les entreprises qui mettent des emballages ménagers sur le marché se sont regroupées en 1992 pour constituer la première filière nationale et réglementée de responsabilité élargie des producteurs, à travers la création d’Eco-Emballages, devenue Citeo lors de la fusion avec Ecofolio en 2017.
- Depuis la création de Citeo, les entreprises de la grande consommation et de la distribution ont investi 12 milliards d’euros pour développer l’éco-conception, pour installer et financer la collecte sélective et pour créer des filières de recyclage, avec leurs partenaires collectivités locales, filières et opérateurs.
- En 2022, 65,5% des emballages ménagers ont été recyclés, soit 3,6 millions de tonnes, et 63% des papiers graphiques ont été recyclés, soit 1 millions de tonnes.
Pour en savoir plus :
L’éco-conception, c’est du greenwashing / Les entreprises ne font rien pour réduire les emballages
Avec le changement des attentes des consommateurs qui veulent adopter une consommation responsable, l’écoconception est devenue un levier d’image pour les marques. La motivation des entreprises : repenser la fabrication pour réduire les coûts de production et les impacts environnementaux de l’emballage à toutes les étapes. Et l’écoconception ne se résume pas à réduire les emballages : elle permet de les rendre recyclables, d’y intégrer des matériaux recyclés ou renouvelables et tient aussi compte de la bonne information du consommateur.
- Concrètement, l’éco-conception consiste à concevoir un produit en tenant compte de son impact environnemental tout au long de son cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie, tout en conservant sa qualité d’usage.
- Ces 3 dernières années, 2460 clients et fabricants ont été accompagnés en éco-conception par Citeo.
- En 25 ans, le poids des emballages a baissé de 20%. Par exemple, le poids de la bouteille d’eau a diminué de 40%, les cartonnettes de packs de yaourt par 4 ont pratiquement disparu…
- 72% des consommateurs classent spontanément la recyclabilité comme premier atout environnemental d’un emballage (étude Shopper 2020).
Pour en savoir plus :
Les consignes de tri sont différentes et confuses
La simplification est en marche ! Les règles de tri sont les mêmes pour toutes les communes en « extension des consignes de tri », c’est-à-pour 42 millions de Français. Des bacs de toutes les couleurs ? Pas tant que ça : plus de 80 % de la population en code couleur jaune pour les emballages légers, et cette harmonisation va continuer.
- La limite : chaque collectivité organise comme elle le souhaite la collecte sélective et le tri sur son territoire, en application du Code de l’environnement. Citeo accompagne les collectivités à l’harmonisation des consignes et des schémas de collecte.
- Connaitre votre consigne de tri dans votre commune : téléchargez l’appli Guide du tri pour une consigne géolocalisée pour le tri de vos emballages et de vos papiers.
Pour en savoir plus :
Le Point Vert est très mal compris, on pense qu’il veut dire « recyclable »
Très bien identifié mais souvent mal compris, le point vert est apposé depuis 1992 sur les emballages pour marquer l’éco-contribution des entreprises. Pour mieux renseigner les consommateurs et les guider dans leur geste de tri, Citeo a lancé en 2012 « l’info-tri » qui donne une consigne de tri précise, pour tous les éléments de l’emballage.
- Depuis 2017, en France, ce marquage symbolisant l’éco-contribution des entreprises n’est plus obligatoire.
- Courant 2016, Citeo a proposé une charte graphique de l’info-tri sans le point vert pour permettre aux entreprises de préparer les changements de packagings.
- Utilisé dans une trentaine de pays en Europe, il reste obligatoire dans 2 pays en 2020 : la république de Chypre et l’Espagne. C’est pour cela qu’il est apposé sur certains emballages (entreprises européennes).
- A partir de 2021, la loi AGEC- Anti gaspillage pour une économie circulaire - prévoit que les signalétiques et marquages pouvant induire une confusion sur la règle de tri sont affectés d'une pénalité.
Pour en savoir plus :