Pour suivre les objectifs fixés par la loi AGEC, il est impératif de réduire de 20% les emballages en plastique à usage unique, d’ici 2025 !
Citeo à développé une méthode axé sur le challenge des fonctionnalités des éléments d’emballage afin de réduire votre emballage.
Chaque fonctionnalité peut être définie comme « utile » ou « inutile » au regard de la loi AGEC. Voici comment le déterminer
Dans la loi AGEC, l’emballage en plastique à usage unique « inutile » est défini comme celui n’ayant pas de fonction technique essentielle. Les trois fonctions ci-dessous sont considérées comme « utiles » :
Préserver l’intégrité du produit
Permettre au produit d’être transporté jusqu’au consommateur
Rendre l’information obligatoire d’un point de vue réglementaire accessible
Une fonctionnalité qui ne correspond pas à celles listées ci-dessus est jugée « inutile » au sens de la loi AGEC : elle ne justifie pas la présence d’une unité d’emballage à elle seule ! Voici quelques exemples non-exhaustifs :
Par exemple, l’ajout d’une fenêtre en plastique pour voir le produit
Par exemple, la fonction de protection d’un sachet plastique emballant un produit, lui-même conditionné dans un étui carton assurant la fonction protection : dimensionner la juste protection du produit
Par exemple, ajout d’un nœud pour créer un effet festif
Attention à ne pas dédoubler les fonctions ! Lorsque qu’une fonction « utile » est portée par plusieurs éléments d’emballage, il faut s’interroger sur sa nécessité ! Par exemple, des chocolats placés dans un ballotin avec de nombreux éléments de calage, la question de la surprotection se pose. Penser à rationnaliser afin d’obtenir le juste niveau de protection et de réduire l’emballage.
Réduire en challengeant ses fonctionnalités impose de réfléchir autrement à votre emballage et d'imaginer des moyens innovants qui diminuent les impacts environnementaux.
Une fonctionnalité est « utile » si elle permet de protéger le produit, d'informer le consommateur ou de transporter le produit.
Si une fonctionnalité répond à d’autres enjeux (décorer, faciliter l'usage, etc.), alors elle sera considérée au regard de la loi comme « inutile ».
En plus de supprimer ou reporter les fonctionnalités « inutiles » sur un autre élément d'emballage, il est possible de repenser un emballage dont les éléments répondent à des fonctionnalités « utiles » !
Voici quelques exemples de challenges de fonctionnalités « utiles »
Le produit peut prendre en charge des fonctionnalités « utiles »
Exemple : le marquage au laser sur le produit pour porter la fonctionnalité d'information
Le consommateur peut réemployer l'emballage grâce à un élément réutilisable.
Exemple : Un flacon-spray réutilisable.
L'emballage peut porter les mêmes fonctionnalités, avec moins d’éléments
Exemple : suppression d’un cavalier carton maintenant des pots de yaourt au profit d'un report des informations sur les étiquettes des pots.
L'emballage peut rester en magasin
Exemple : la mise en place d'un prêt à vendre permettant de supprimer les étuis carton
Les fonctionnalités « inutiles » doivent être supprimées ou reportées sur un autre élément d'emballage.
Mon flacon est utilisé en une seule fois par le consommateur. Il n’a donc pas besoin de le refermer entre deux utilisations. Le système de fermeture, un bouchon vissé, est « inutile ».
Je supprime la fonctionnalité « inutile » et par la même occasion, l’unité d’emballage qui la porte.
Mon flacon présente une poignée pour faciliter la prise en main par le consommateur. Cette fonctionnalité est « inutile ». Je peux retravailler le design de mon emballage pour supprimer la poignée et reporter la fonctionnalité « favoriser la prise en main » sur une autre unité « utile » (bord cranté sur le flacon par exemple). Je réduis ainsi mon emballage : je réduis le vide dans mon emballage et j’améliore mon ratio quantité de produit / quantité d’emballage.
Quand on repense son emballage, attention au risque de transfert d’impacts environnementaux ! Pour être efficace, les impacts environnementaux de l’action d’éco-conception doivent toujours être inférieurs aux impacts de l’emballage initial !
Citeo met son outil d'analyses de cycle de vie (ACV) à disposition de ses clients afin de mesurer ces impacts et vous aider à piloter votre démarche de Réduction.
Chaque emballage est différent ! C'est pourquoi nous vous proposons quelques études de cas d'afin de mieux prendre la mesure de la diversité des actions que vous pouvez réaliser.
YéO frais a supprimé l’étui carton de ses yaourts.
Auchan supprime le sachet plastique autour de ses agrumes bio grâce à une gravure laser et économise 60 tonnes de plastique chaque année.
Lessive concentrée à diluer, vendue dans une recharge en plastique souple : -90 % de plastique par rapport à la bouteille classique.
Plusieurs marques de rouge à lèvres proposent désormais des tubes rechargeables, ou encore des palettes de fards à paupières, des pinceaux eye-liner ou des tubes de mascara rechargeables.
Ce guide clé-en-main sur la réduction s'adresse à toute personne travaillant de près ou de loin sur la conception d’un emballage. Découvrez les 4 axes de la méthode réduction : Challenger les fonctionnalités, Réduire le nombre d’unités, Optimiser les dimensions, Optimiser l’épaisseur