« Agir pour que le monde progresse au service de l’enfant qui grandit » : c’est le leitmotiv du groupe ÏD kids auquel appartient la marque Oxybul.  Au cœur de cet engagement, une stratégie de Responsabilité sociétale où la protection de l’environnement et l’emballage tiennent une large place : « Il s’agit d’adapter notre production pour réduire ses impacts sur la planète mais aussi de former les enfants, citoyens de demain, aux comportements responsables » explique Catherine De Bleeker, directrice de la marque.
Il y a un peu plus d’un an, un premier travail sur l’optimisation des emballages a conduit à modifier en profondeur des habitudes très ancrées. « Réduire les emballages va à l’encontre des codes de marché dans le secteur du jouet où plus la boite est grande, plus le client est satisfait. En ajustant l’emballage au produit, en supprimant les éléments superflus, en limitant le choix des matériaux aux matériaux recyclables, nous installons une nouvelle façon d’aborder le conditionnement des jeux et jouets, dans un souci de performance environnementale ». 

Il y a 2 ans l’arrivée de Diana Amorim, ingénieure packaging, a permis d’enclencher concrètement les premiers travaux en suivant une méthodologie en 4 principales étapes :

• Réaliser une cartographie des emballages utilisés par la marque pour ses 800 références produits (forme, matériau, usage, fin de vie…) ; 
• Classer les emballages par matériau. Le carton arrivant en tête des matériaux utilisés par la marque, il a fait l’objet des premiers travaux d’optimisation ;
• Identifier les actions prioritaires à mettre en œuvre comme la réduction de la taille des boîtes ; l’épaisseur du carton ; la suppression d’autres matériaux associés, comme le plastique, pour aboutir à des emballages plus facilement recyclables ; et l’intégration de matières recyclées à hauteur de 70% pour préserver les ressources en bois ;
• Informer le consommateur que l’emballage est recyclable et peut être trié via un message sur l’emballage ou sur le site de vente en ligne pour rendre le tri plus facile pour les consommateurs. 

Aujourd’hui, 32 références produits ont désormais un emballage éco-conçu. Résultats : environ 6 tonnes de plastique et 5 tonnes de carton économisées. Par ailleurs, 300 références, qui sont des nouveautés, ont suivi les principes de l’éco-conception, dès leur création. Un travail qui mobilise tous les métiers de l’entreprise, de la conception à la livraison, et les fournisseurs : « Nous avons sensibilisé nos fournisseurs qui n’étaient pas habitués à ce type de demande et qui ont dû adapter leurs outils de production pour y répondre » explique Diana Amorim, ingénieure packaging. « Aujourd’hui, ils ont bien compris l’intérêt de la démarche et nous font de nouvelles propositions ».

Parmi les projets en cours, la suppression et/ou le remplacement du plastique par une matière recyclable ; par exemple, remplacer les attaches et cales en plastique d’un emballage en carton par des attaches et cales en papier, pour faciliter le tri des consommateurs. « Quand la substitution n’est pas possible, nous cherchons à intégrer une part de plastique recyclé pour limiter le recours à la matière vierge » explique Diana Amorim.
Oxybul développe également la réutilisation de ses emballages, notamment à travers une nouvelle gamme baptisée « Atelier Artibul » : des boites de jeux et jouets qui se transforment en modules de rangement.