Technologies de tri : quelle révolution en cours ?
Quand on évoque le tri industriel, on pense aux balles de matériaux sorties du process des centres de tri : elles sont l’aboutissement d’un long processus qui commence avec l’arrivée des déchets d’emballages en mélange et se termine avec la création de lots homogènes, les balles donc. Le tri est aussi une étape clé chez les recycleurs qui reçoivent ces balles et les « nettoient » de façon à atteindre une qualité, la plus proche possible de celle de la matière vierge.
La technologie infrarouge est, et va continuer d’être, la technologie de référence pour le tri des emballages mais elle a ses limites, pour le tri des emballages sombres ou des bouteilles avec manchons par exemple. De nouvelles technologies de tri, complémentaires à celles existantes, vont permettre d’améliorer la qualité et diminuer les refus de tri qui nous font « perdre » de la matière à recycler. Deux technologies ont un coup d’avance : l’intelligence artificielle et les « watermarks ».
Larry Logan, directeur marketing de la société américaine Digimarc explique l'intérêt des watermarks : un "tatouage numérique" invisible à l’œil nu, posé sur l’emballage et qui contient sa fiche technique. Il est lu par une caméra, type caméra de téléphone, ce qui permet de bien orienter son tri.
Rémi Legrand, Directeur régionale des ventes, présente Max-AI, un robot trieur capable de reconnaître et de trier finement les différents matériaux en centre de tri grâce à l'Intelligence Artificielle.
Des représentants des sociétés Tomra, Numericube, Pellenc ST, Veolia et de la Confédération des Métiers de l’Environnement ont participé à une Table-ronde autour des perspectives de l'intelligence artificielle et la robotisation dans la gestion des déchets